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No Limit Texas
Hold'Em
Le poker est un jeu de cartes se pratiquant à
plusieurs joueurs, utilisant un jeu de 52 cartes
ainsi que des jetons (chips
en anglais).
Le but du jeu est de remporter les jetons
de ses adversaires, sans perdre les siens.
Dans les faits il y a deux façons de gagner des jetons :
- Obtenir une main
(combinaison de cartes) supérieure
à celle des autres adversaires.
- Tenter de bluffer et
miser de telle façon à ce que les adversaires
« prennent peur » et se couchent (abandonnent le
coup).
Règles
du jeu
Le but du jeu est d'obtenir la meilleure
combinaison de cinq cartes, la main,
afin de remporter l'ensemble des mises,
le pot.
Les séquences de jeu alternent distribution
de cartes et tours d'enchères.
La manière de distribuer les cartes et d'organiser les tours
d'enchères détermine la variante du jeu.
Lors d'un tour d'enchères, chaque joueur
peut, à son tour :
- Se coucher ou passer
(en anglais fold) :
le joueur laisse ses cartes au milieu de la table et ne joue plus
jusqu'à la donne suivante. Il perd alors
l'éventuelle somme (jetons) qu'il a
déjà misé ;
- Suivre ou voir
(en anglais call) :
le joueur mise avec ses jetons afin de mettre dans le pot une somme
égale à la dernière
enchère. Si son tapis est inférieur à
la somme nécessaire pour atteindre la dernière
enchère, il peut rester en jeu à condition de
miser la totalité des jetons qui lui reste : on dit alors
qu'il fait tapis (en anglais all-in).
- Relancer (en anglais raise)
: le joueur augmente les enchères et mise une somme
supérieure à la dernière
enchère. Une relance après une
première relance est une sur-relance ;
- Parole (en anglais check)
: dans le cas où aucune enchère n'a encore
été faite dans le tour, le joueur peut rester en
jeu en donnant la parole au joueur suivant, sans rien miser. Lorsque le
dernier joueur du tour annonce "parole", on dit qu'il obtient une carte
gratuite, puisque la prochaine carte distribuée ne lui
coûte aucune enchère.
- Tapis (en anglais all-in):
le joueur, qui n'a plus assez de jetons pour suivre, mise la
totalité de ce qui lui reste. Cela lui permet de participer
à l'enchère en cours mais s'il perd, il est
éliminé. En cas de victoire, il ne remporte les
mises des autres joueurs qu'à hauteur de son tapis, le reste
des enchères étant remporté par le
joueur ayant la deuxième meilleure main (et ainsi de suite).
La partie se termine lorsque :
- Il ne reste plus qu'un joueur en jeu. Il remporte
alors le pot sans même avoir à montrer son jeu ;
- Il n'y a plus de tour de mise. On passe alors
à l'abattage (en anglais showdown),
phase où les mains des joueurs encore en lice sont
comparées pour déterminer le détenteur
de la meilleure. En cas d'égalité, le pot est
partagé équitablement entre les gagnants.
Il existe de nombreuses variantes (façons de
jouer) au poker. Les plus connues étant le Texas
hold'em, le Stud à cinq cartes
et le Stud à sept cartes.
Nous allons découvrir ici le Texas
hold'em (littéralement en
français le Texas garde-les), qui est
la variante du poker actuellement la plus jouée et la plus
diffusée (télévision, etc.), notamment
dans sa forme no-limit
(sans limite de mise).
A noter toutefois que la variante décrite
ci-dessous (la Texas Mirax hold'em) est
elle-même une libre adaptation de la variante originale. En
fait les variantes changent souvent légèrement
d'un pays à l'autre, d'un club à l'autre, d'une
personne à l'autre.
Même si, théoriquement, il est
possible d’y jouer jusqu’à 22 joueurs,
on se limite habituellement à une table de 2
à 10 joueurs. Le but est de gagner de
l'argent, même de manière symbolique, en ayant la
meilleure main ou en faisant coucher les autres joueurs.
Remarque : avant
d'aller plus loin, il est recommandé d'avoir
déjà parcouru :
"Les valeurs des cartes au poker,
mains et probabilités".
Avant de
débuter la partie :
- Les joueurs décident en début
de partie la somme de jetons (en anglais chips)
qu'ils vont recevoir chacun. La valeur des jetons n'étant
pas toujours notée dessus, les joueurs se mettent de plus
d'accord sur la valeur de chaque couleur de jetons
(par exemple les jetons bleus peuvent valoir 25, les verts 50, les
blancs 100, les rouges 200, les noirs 500). Dans notre exemple, les
joueurs pourraient alors décider de recevoir 4 bleus (4 x
25) + 4 verts (4 x 50) + 3 blancs (3 x 100) + 2 rouges (2 x 200) + 1
noir (1 x 500), soit un total de 1500 chips. La
somme de jetons reçue aura souvent une incidence sur la
durée de la partie. Dans l'exemple ci-dessus, les joueurs
pourraient décider de recevoir 2000 chips à la
place de 1500 (1 jeton noir de plus), ce qui augmenterait alors la
somme totale des jetons disponibles sur la table et très
certainement la durée de jeu.
- Bien que les jeux d'argent soient souvent interdits
(hormis dans les casinos notammant), la plupart des joueurs de poker,
en cercle privé, misent une somme d'argent,
même faible. Le but est de pimenter le jeu. Cet argent
transforme souvent la manière dont les joueurs agissent.
C'est un aspect important de la psychologie
du poker. Ainsi, il peut par exemple être
décidé que chaque joueur mise 5 euros en
début de partie. C'est ce que l'on appelle la cave,
qui désigne l'ensemble des jetons qu'un joueur
achète afin d'avoir le droit d'entrer dans une partie. La
somme d'argent (par exemple 5 euros fois le nombre de joueurs) est mise
de côté et sera distribuée au gagnant
en fin de partie, ou partagée entre les gagnants. Il est
donc de plus primordial de décider avant le début
de la partie de la répartition finale
de cette argent, afin d'éviter d'éventuelles
altercations. Ainsi, on peut par exemple décider que le
gagnant empochera 60% de la somme totale, le second 30% et le
troisième 10%.
- Le Texas hold'em peut se jouer avec rachat
(rebuy) de jetons en
cours de partie ou sans. Le rachat permet aux joueurs le souhaitant, en
cours de partie, de pouvoir acheter de nouveaux jetons. Cela peut
être par exemple utile si un joueur n'a presque plus de
jetons mais qu'il souhaite néanmoins continuer de jouer la
partie en cours. Cela peut même servir aux joueurs qui ont
encore assez de jetons, mais qui veulent en avoir encore plus, et ainsi
conforter leur éventuelle place de "chips
leader" (celui qui a le plus de jetons). Ces
rachats doivent donc eux aussi être
décidés en début de partie. Il faut se
mettre d'accord sur le nombre de rachats possibles (par exemple
uniquement un rachat possible, avant la première heure de
jeu), et du prix de ces jetons. Le prix peut être le
même que celui décidé en dessus pour la
cave ou non.
- Le Texas hold'em peut se jouer avec augmentation des blinds
(blindes en français) ou non.
Comme nous le verrons par la suite, les blinds sont
la mise (somme de jetons) que l'on doit placer sur la table
à chaque tour pour avoir le droit de jouer. Ces blinds
peuvent être identiques durant toute la durée de
la partie (par exemple à chaque fois un jeton bleu valant
25), ou alors, ce qui est plus fréquent, les blinds
augmentent régulièrement au
fil du temps. La plupart du temps, les blinds
doublent toutes les 20 minutes. Ainsi, de 25 en début de
partie, la blinde sera de 50 après 20 minutes, 100
après 40 minutes, 200 après une heure de jeu,
etc. Cela pimente fortement le jeu et surtout garantit que la partie de
poker ait une fin ! Remarque : en cours de jeu, l'augmentation des blinds
ne peut se faire qu'à la fin d'un tour, lors de la prochaine
distribution des cartes.
- Une dernière décision
à prendre avant de débuter la partie concerne les
relances. Les relances
(structures d'enchères) peuvent être de trois
ordres : Limit, No-limit et
Pot limit. La plupart du temps, dans les
parties "entre amis", c'est la structure No-limit
qui est choisie. Ainsi, chaque joueur pourra faire
de relances de la somme (nombre de jetons) qu'il souhaite, sans
limite. Ce type de jeu donne lui aussi du piment
à la partie, le bluff pouvant être beaucoup plus
important.
- Une fois ces décisions prises (somme de
jetons distribués, répartition des
éventuels gains, rachat, etc.), les places
des joueurs à table sont tirées
au sort. Aucune place n'est meilleure qu'une autre. Le
jeu se faisant toujours dans le même ordre (tour horaire,
soit dans le sens des aiguilles d'une montre), la
répartition aléatoire des joueurs
évite de toujours avoir "les mêmes voisins" autour
de soi.
- Une fois les joueurs assis, les 52
cartes sont mélangées sur la table,
face contre terre. Chaque joueur
tire alors une carte au hasard. Celui qui
a la carte de valeur la plus élevée
est désigné comme "donneur"
(dealer) pour le premier tour de jeu.
C'est lui qui est chargé de mélanger les cartes
et de les distribuer pour le premier coup.
Déroulement
résumé d'une partie de poker
Pour résumer, le déroulement d'une
partie se passe ainsi :
- Le joueur à la gauche du donneur paie la
petite blinde (jetons). Le
suivant (à la gauche de la petite blinde) paie la grande
blinde (le double de la petite).
- Le donneur distribue deux
cartes à chaque joueur, faces
cachées, une carte
après l'autre, dans le sens
des aiguilles d'une montre. Les joueurs ne montrent
leurs cartes à personne d'autre !
- Première phase
d'enchères (les joueurs se couchent, suivent,
enchérissent, etc.).
- Le flop,
trois cartes faces visibles,
est découvert sur la table.
- Seconde phase d'enchères.
- Une quatrième carte,
face visible, est découverte sur la table. C'est ce que l'on
appelle the turn (le
tournant) ou encore fourth street.
- Troisième phase
d'enchères.
- Une cinquième
et dernière carte, face visible, est découverte
sur la table. C'est the river
(la rivière) ou encore fifth street.
- Quatrième et
dernière phase d'enchères.
- On procède alors au showdown
(l'abattage) : les joueurs encore en jeu
dévoilent leurs mains. Le gagnant,
celui qui a la meilleure main, empoche
l'ensemble des jetons joués, aussi appelé le pot.
En cas d'égalité, les gagnants se partagent le
pot.
- Le nouveau donneur
est désigné : celui à la gauche du
donneur actuel.
- On recommence un tour.
Ainsi de suite, jusqu'à ce qu'un seul joueur reste en jeu
(les autres n'ayant plus de jetons pour jouer).
Déroulement
détaillé d'un coup (tour)
- Avant la distribution des cartes, les deux joueurs
à la gauche du donneur doivent s'acquitter des blinds.
Celui juste à gauche du donneur
doit payer la « petite blinde
», le second doit payer la
« grande blinde » (le
double de la petite blinde). Dans l'exemple cité ci-dessus,
le joueur juste à gauche devrait alors poser un jeton bleu
(valeur 25) devant lui sur la table, et celui à sa gauche
deux jetons bleux (2 x 25) ou un vert (1 x 50). Cette pratique oblige
les joueurs, à tour de rôle, à jouer
des jetons. Sans cette obligation, les parties pourraient
s'éterniser.
- Le joueur qui a le jeton du donneur
(dealer),
appelé aussi le bouton, distribue les cartes (sauf en
présence d'un croupier, qui se charge alors de
l'opération) ; mais celui qui a le bouton est tout de
même appelé donneur.
- Le dealer distribue dans le sens des
aiguilles d'une montre 1 carte,
face cachée, à
chaque joueur. Puis une seconde.
À la fin de la donne, les joueurs ont donc deux
cartes en mains, dont eux seuls ont connaissance. Le
joueur a la responsabilité de protéger
(dissimuler) sa main, notamment lorsqu'il prend connaissance de son
jeu. Afin d'éviter que ces cartes ne se retournent pas
erreur par exemple (courant d'air, etc.), il est recommandé
de poser un jeton dessus.
- Après la distribution commence un tour de mise
pré-flop
qui débute par le joueur à la gauche de celui qui
a posé la grosse blinde, suivi ensuite par les autres
joueurs, dans le sens horaire (sens des aiguilles d'une montre). Chaque
joueur, jusqu'à (y compris) celui qui a payé la
petite blinde, peut, à son tour, choisir une des options
suivantes:
1) Se coucher ou passer
(en anglais fold) :
le joueur laisse ses cartes au milieu de la table et ne joue plus
jusqu'à la donne suivante. Il perd alors ses
éventuels jetons misés dans le tour.
2) Suivre ou voir
(en anglais call) :
le joueur mise une somme égale à la
dernière enchère, la grande blinde en
l'occurrence.
3) Relancer (en
anglais raise) : le
joueur augmente alors les enchères et mise une somme
supérieure. Il est souvent convenu que la relance ne peut
être qu’un multiple de la grande blinde (si la
grande blinde est par exemple à 50, la relance ne pourra
être que de 50 au minimum, ou 100, 150, 200, etc.).
4) Tapis (en anglais
all-in):
le joueur, qui n'a plus assez de jetons pour suivre, mise la
totalité de ce qui lui reste. Cela lui permet de participer
à l'enchère en cours mais s'il perd, il est
éliminé. En cas de victoire, il ne remporte les
mises des autres joueurs qu'à hauteur de son tapis, le reste
des enchères étant remporté par le
joueur ayant la deuxième meilleure main (et ainsi de suite).
Le dernier joueur à parler
au premier tour d'enchères est celui qui a
misé la grande blinde. En plus
des quatres options ci-dessus, il peut choisir celle-ci :
5) Parole (en
anglais check) :
dans le cas où aucune enchère n'a encore
été faite dans le tour (tous les joueurs ont
suivi la grande blinde ou certains se sont couchés), il peut
alors dire "check", ce qui signifie qu'il ne souhaite pas augmenter les
enchères.
Le choix de ce joueur (qui a placé la
grande blinde) va donc influencer la suite du processus : s'il choisit
de "checker" ou de se coucher, on passe alors au point suivant
(étalement du flop ci-dessous). S'il
souhaite relancer (raise) ou se met tapis, un
nouveau tour d'enchères commence alors.
- Après le premier tour de mise,
c’est-à-dire lorsque tous les joueurs ont
misés sur la table une somme identique (ou
que certains se sont couchés), le donneur
étale le flop : trois
cartes sont retournées sur la table, faces
visibles (on doit voir la valeur de ces cartes); ces
cartes sont communes à tous les joueurs.
Combinées avec les deux cartes «
privées » que chaque joueur tient
cachées, elles serviront à la constitution des
mains. Les cartes communes constituent le board
(le tableau).
- On procède alors
à un nouveau tour de mises. C'est cette fois le
premier joueur encore en lice (donc non
couché, encore en jeu) à gauche du
donneur qui parle en premier (et non le joueur
à gauche de la "grande blinde" comme
précédemment). Ce joueur peut soit lancer
les enchères (en se mettant tapis ou non),
soit demander parole (check).
Il ne doit pas se coucher, car aucune enchère avant lui n'a
encore été faite dans ce tour. Les autres
joueurs peuvent quant à eux suivre
l'enchère, surenchérir
(en se mettant tapis ou non), checker
(si aucune enchère n'a été
lancée) ou se coucher (sauf si
aucune enchère n'a été faite). Le dernier
joueur à parler est celui juste
à droite du premier à avoir parlé.
Si ce dernier joueur décide de (re)lancer une
enchère, le tour d'enchère continue alors,
jusqu'à ce que tous les joueurs encore en lice soient
à égalité de mises.
- Une fois ce nouveau tour de mise terminé,
c’est-à-dire lorsque tous joueurs ont une fois de
plus misés sur la table une somme identique (ou
que certains se sont couchés), le donneur
retourne une nouvelle carte au centre (la
quatrième donc), que l'on appelle the
turn (le tournant) ou encore fourth
street. Cette quatrième carte sert aussi dans les
combinaisons que chaque joueur peut faire.
- Un nouveau tour de mises commence alors.
C'est de nouveau le premier joueur encore en lice à gauche
du donneur qui parle en premier (il lance les enchères, se
met tapis ou check). Chaque joueur
qui le suit a ses 5 choix (se coucher, etc.). Le dernier
joueur à parler est de nouveau celui juste
à droite du premier à avoir parlé.
S'il décide de (re)lancer une enchère, les
enchères continuent jusqu'à ce que tous les
joueurs encore en lice soient à égalité
de mises.
- Une fois le tour terminé,
c’est-à-dire lorsque tous joueurs ont
misés sur la table une somme identique (ou
que certains se sont couchés), le donneur
retourne une cinquième et dernière carte au centre
: the river (la
rivière) ou encore fifth street.
- On procède alors au dernier
tour de mises. C'est à nouveau le premier
joueur encore en lice à gauche du donneur qui parle en
premier (il lance l'enchère, se met tapis ou check).
Chaque joueur qui le suit a ses 5 choix (se coucher, etc.). Le dernier
joueur à parler est toujours celui juste
à droite du premier à avoir parlé.
S'il a décidé de (re)lancer une
enchère, le coup se poursuit jusqu'à ce que tous
les concurrents en lice soient à égalité
de mises.
5 cartes se trouvent sur la table
en ce moment, faces visibles, et chaque joueur
possède en main, faces cachées
toujours, ses 2 cartes. C'est
à ce moment que le jeu atteint son paroxysme, chaque joueur
sachant exactement la main finale (meilleure combinaison de 5 cartes)
qu'il possède. L'aspect psychologique du jeu est
très important dans cette phase (bluff, etc.).
- Le showdown
(l'abattage) : une fois le dernier tour de mise terminé, les
mains des joueurs encore en jeu s'affrontent. Chaque
joueur présente alors une main de cinq cartes choisies parmi
ses deux cartes privées et les cinq cartes du board.
Il faut souligner que le joueur peut inclure dans sa combinaison de
cinq cartes ses deux cartes privées, ou une seule, ou
même aucune s'il le désire (par exemple, lorsque
la combinaison des cinq cartes du board est la
meilleure qu'il puisse obtenir).
Le premier joueur qui doit retourner
ses cartes est celui qui a misé
ou relancé le
dernier, suivi par chaque joueur dans le sens
des aiguilles d'une montre.
Les joueurs ne souhaitant pas montrer leur jeu
(leurs deux cartes privées) peuvent le faire. Dans ce cas,
évidemment, ils renoncent au droit de pouvoir empocher le
pot (somme des jetons joués), car ils ne prouvent pas aux
autres joueurs ce qu'ils possèdent en mains.
Si il n'y a pas eu de mise
durant la dernière tournée d'enchères,
le dévoilement débute par le premier joueur
à la gauche du donneur suivi pour les autres
joueurs dans le sens des aiguilles d'une montre.
Le joueur ayant la meilleure main
emporte le pot (somme des jetons qui ont
été joués). En cas
d'égalité, le pot se divise entre les gagnants.
Dans tous les cas, c'est le donneur
qui répartit les gains (personne ne doit se "servir"
soi-même).
- Le donneur passe alors le bouton au
joueur à sa gauche (celui qui
était de petite blinde dans le tour
précédent), qui devient le donneur pour un tour. Un
nouveau tour peut alors commencer.
La
partie se termine lorsqu'un seul joueur reste en lice, ayant
remporté tous les jetons de ses concurrents.
Remarques :
- Un tour de jeu (coup) ne se termine pas
obligatoirement après que les 5 cartes (the river)
aient été déposées sur la
table et que l'on ait procédé à
l'abattage (showdown) ! Il se peut en effet
très bien qu'un joueur remporte le tour avant ces phases
finales, voire même au tout début du tour, si tous
ses adversaires se sont couchés. Seul en lice, c'est lui qui
remporte le pot.
- Lorsqu'il ne reste plus que deux adversaires
à la table, chacun d'entre eux est donneur à tour
de rôle. Le donneur doit payer la petite blinde, son
adversaire la grande.
- A la place de dire "check"
(parole), on peut simplement taper avec ses doigts deux petits coups
sur la table. Cela indique aux autres que l'on souhaite checker.
Cas
particuliers et précisions
Les pots
parallèles
Comme nous l'avons vu
ci-desus, lorsqu'un joueur n'a plus de jetons pour continuer de jouer,
on dit qu'il alors qu’il est all-in
(tapis). Le coup se poursuit et les joueurs font un pot
parallèle.
A la fin du coup, lors
de l’abattage (showdown), on
attribue pour commencer les pots parallèles et on termine
par le pot principal.
Le joueur all-in
ne peut pas prétendre au pot parallèle auquel il
n'a pas contribué. Remarque : il peut y avoir plusieurs pots
parallèles.
Dans la pratique, afin
de ne pas tout mélanger, on constitue un pot
intérieur (le pot principal) et un ou plusieurs pots
extérieurs (pots parallèles).
La donne (distribution des cartes)
Le donneur distribue
les cartes une par une, dans le sens
des aiguilles d'une montre. Il commence par le joueur
juste à sa gauche, celui qui doit payer la petite blinde
(small blind), et termine par lui-même (le donneur).
Avant de commencer la
partie, il doit être décidé si le
donneur doit « brûler une carte »
avant de faire apparaître le flop, le turn
et la river ou non.
Brûler une carte signifie que le donneur doit retirer
(écarter) une carte sur la table, face cachée,
avant de faire apparaître le flop, le turn
et la river.
Le fait de
brûler ces cartes se pratique dans les tournois officiels. Le
but (historique) est d’éviter que le donneur (ou
croupier) ne puisse tricher. Cette action complique en effet les
possibilité de manipuler les cartes.
La fausse
donne (en anglais misdeal)
Lors de la distribution
des cartes, si une carte est vue par un
ou plusieurs joueurs (on dit alors que la carte est flashée),
le donneur continue la distribution et donne à la fin une
carte pour remplacer celle qui a été vue. Il n'y
a donc pas de fausse donne, car la carte qui a
été flashée sera la carte
brûlée.
Par contre, si un
joueur n'a pas eu de cartes, ou qu’il a reçu trop
de cartes, ou si plus d'une carte a été
retournée, c'est une fausse donne.
Les joueurs rendent alors leurs cartes, le donneur les
mélange à nouveau et les redistribue.
Structure
des enchères
Il existe trois
structures d'enchères différentes : Limit,
No-limit et Pot limit.
1)
Limit
C'est la structure
généralement utilisée dans les casinos
où le jeu se fait en cash games (ou ring
games). Les mises et les relances
effectuées par le joueur sont prédéfinies.
Durant les deux premiers tours de mise, la mise
prédéfinie est le small bet
(petite mise) et durant les deux autres, le big bet
(grosse mise). Les relances seront aussi égales à
ces mises. Une table limit de poker Texas
Hold'em se caractérise par ses deux bets.
Les blinds sont calculés par rapport
à ceux-ci, le big blind correspond au small
bet et donc le small blind à
la moitié.
Par exemple, une table
1€/2€ :
• small blind : 0,5€
• big blind : 1€
• small bet : 1€
• big bet : 2€
Une table limit
est en général également
limitée dans le nombre de surenchères (raise
et re-raise). Cette limite est souvent d'une mise
(bet) et de trois ou quatre surenchères.
2)
No limit
Structure largement
utilisée en tournois (et dans
le déroulement du coup ci-dessus) et plus rarement en cash
games. Les mises et les relances
sont libres (une table no limit
se caractérise par ses blinds puisque
les bets des tables limit
n'existent pas), ce qui favorise le bluff.
Un joueur peut même miser tout son avoir en une seule fois.
On dit alors qu'il est all-in
(tapis). Si un joueur suit un autre joueur
qui a misé plus que le tapis du premier, il y a
création d'un side pot (pot annexe).
En effet, on ne peut jouer qu'à hauteur de son tapis.
3)
Pot limit
Structure pratiquement
semblable au no limit, sinon que la relance
maximale autorisée est égale
à la valeur actuelle du pot,
ce qui permet d'éviter une inflation trop rapide du pot
pré-flop.
§ Régles
de bases du Poker § Régles du Texas Hold'Em
§ Cas
particuliers et Précisions §
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